1 mars 2023

Michel Laforest, ing. : faire mieux


Cet article s’inscrit dans la collection « Mois du génie ».


Pourquoi avoir choisi de devenir ingénieur?

J’ai un grand intérêt pour les aspects techniques du monde qui nous entoure. J’ai aussi le désir marqué d’intégrer dans ma vie la science qui peut venir en aide à notre société.

Pourquoi vous consacrez-vous à la gestion des matières résiduelles?

Le respect de l’environnement est à la base d’une société durable. Les matières résiduelles font partie de notre quotidien et sont l’expression même de notre mode d’utilisation des ressources de la planète. Travailler à comprendre comment on peut réduire notre impact par la science et le génie et ensuite apporter des solutions durables, voilà ce qui me branche. L’avantage d’œuvrer dans un secteur qui conçoit et fournit des solutions visant à résoudre les problèmes associés aux matières résiduelles est que les résultats sont tangibles. C’est vraiment l’application de l’agissement local dans une pensée globale.

D’où est venue l’idée de Waste Robotics ?

Du besoin de mieux faire. Un des éléments qui a peu évolué dans la gestion des matières résiduelles est associé à la collecte des objets et à la manière de trier ces derniers. La venue de l’intelligence artificielle, de la puissance informatique, des caméras plus performantes et des outils robotiques efficaces a véritablement permis de développer une technologie de rupture qui vient bouleverser la manière d’identifier, de récupérer et de valoriser les matières. Le tri robotisé intelligent proposé par Waste Robotics n’augmente pas uniquement la qualité et la quantité du recyclage : il amène carrément les centres de tri dans l’industrie 4.0.

Quelle est la réussite dont vous êtes le plus fier?

Je suis très fier de la mise en opération de nos premières unités de tri robotisé intelligent. Imaginez le plaisir de voir que l’on peut libérer des personnes de tâches excessivement pénibles, en contribuant à une bien meilleure récupération des matières recyclables et à moindre coût. Réaliser ces installations, c’est hyper technique et ça montre un savoir-faire de classe mondiale. Surtout, c’est du véritable développement durable!